Le gouvernement a lancé un nouvel outil digital sur la toile, qui aide les chefs d’entreprises à préparer leurs licenciements abusifs. De nombreuses réactions outrées se sont faites entendre.

L’avenir de la France et de l’humanité sous l’angle de la rentabilité et de la productivité, voilà comment les détracteurs de ce nouvel outil le désignent.

En parallèle des ordonnances, le gouvernement compte mettre en place de nombreuses mesures pédagogiques, afin de faciliter la compréhension de ses réformes aux acteurs de l’économie, et en particulier aux patrons.

Ces derniers n’ont plus besoin d’aller chercher bien loin s’ils veulent se débarrasser d’un employé de manière « abusive », illégale, donc.

Ainsi, le site public service-public.fr propose désormais une rubrique où il est simple de se servir d’un simulateur, qui propose en deux clics de maîtriser les coûts des licenciements abusifs.

Vers une institutionnalisation des licenciements abusifs ? C’est l’inquiétude de nombreux syndicats, dont l’UNSA, qui dénonce un dispositif « cynique ».

L’objectif de cette mesure, qui a été défendue par le Medef, est donc de « rassurer » et « sécuriser » les employeurs, victimes de la « loterie » des prud’hommes.

Pas sûr que les salariés voient cette utilisation des nouvelle technologies d’un aussi bon œil que le Medef et Emmanuel Macron…

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