Un jeune américain promet de ranger aux oubliettes les smartphones de marque Samsung et autres iPhone grâce à un téléphone à bas prix et surtout débarrassé de l’emprise des géants de la tech.

Si vous en avez marre de Google, Facebook ou Twitter et de leur politique de régulation parfois problématique, il existe désormais une solution pour vous. Ou plutôt un smartphone à la promesse plutôt osée. Baptisé Freedom Phone (pour téléphone de la liberté), l’appareil propose aux utilisateurs d’évoluer dans un univers parallèle à celui des plus célèbres téléphones actuellement sur le marché.

Il n’est de ce fait, ni assujetti à Google ni à Facebook encore moins à Apple. Toutes ces firmes sont boutées hors du terminal et remplacées par une flopée d’applications de tendance politique conservatrice. À l’image de Parler, réseau social très fréquenté par les partisans de Donald Trump et accusé de leur avoir servi à préparer l’assaut meurtrier du Capitole début janvier. On y trouve également Gab, Gettr et toute sorte de plateformes aux idées trumpistes.

À bas la Big Tech

Le promoteur du téléphone commercialisé 500 dollars s’appelle Erik Finman, 22 ans et autoproclamé plus jeune millionnaire en bitcoins au monde. Sa motivation ? La propension des figures de la tech américaine à bâillonner tous ceux qui à ses dires, portent une pensée différente de celle dominante. Allusion aux récents épisodes marqués par la suspension de Trump et de plusieurs de ses fidèles des principaux réseaux sociaux après les événements du Capitole. Autant d’actes que goûte peu Erik Finman. D’autant que selon lui, une certaine aile du parti républicain s’en fait les complices.

Pour sa croisade anti-establishment, le jeune fortuné a fait recours à Umidigi, une firme chinoise de la téléphonie auprès de qui les Freedom Phone ont été commandés. Livrés sous Android, le système d’exploitation de Google, les téléphones ont été débarrassés de toutes les applications préinstallées afin de laisser libre cours au concept de leur promoteur.

Lubie de millionnaire ?

Dans un contexte de reflux de la pensée complotiste outre-Atlantique, une telle idée a très vite trouvé un terreau fertile. La vidéo de présentation de Freedom Phone en juillet a ainsi enregistré près de deux millions de vues, dopée par l’audience que lui ont offerte les adeptes du trumpisme. Les commandes de l’appareil elles se sont multipliées pour atteindre 12 000 en sept semaines seulement. Soit un volume supérieur aux 8 000 terminaux prévus par Finman. L’intéressé nourrit l’espoir de voir le smartphone s’imposer dans le quotidien des utilisateurs américains. Y parvenir reste cependant une gageure.

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