L’opérateur Télécom Hub One a publié sur son blog un dossier consacré à la migration des solutions mobiles Microsoft vers Android, imposée par la fermeture Windows Mobile et de Windows CE par la firme créée par Bill Gates.

Avec l’annonce de la fin de Windows Mobile et de Windows CE, les nombreuses entreprises qui utilisent les solutions mobiles de Microsoft vont devoir migrer sur Android. Un défi de taille à anticiper, mais aussi de belles opportunités, selon les experts Hub One, pour une migration vers un OS mobile de nouvelle génération aux performances optimisées.

L’indispensable audit des systèmes

Windows mobile aura été un échec pour Microsoft, qui n’est jamais parvenu à remettre en cause les positions des deux géants du secteur (iOS d’Apple et Android de Google)… à l’exception notable du monde industriel, où 80% des terminaux mobiles tournent sous Windows. Autant de terminaux qui vont devoir, pour la grande majorité, basculer sous Android.

Comme nous l’expliquent les auteurs du blog Hub One, la bascule d’un terminal mobile en milieu professionnel peut avoir un impact immense pour l’entreprise, a fortiori quand des applications dédiées ont été conçues et implémentées sur des systèmes Windows interconnectés. A partir de là, un audit global du système informatique s’impose pour anticiper les problèmes et optimiser les potentialités du nouvel OS.

La migration vers Android ne signifie pas systématiquement de devoir repenser la totalité des solutions, y compris celles qui fonctionnent actuellement sous Windows. Dans certains domaines, comme la logistique, Android permet de reproduire l’interfaçage avec le WMS même si le terminal tourne sous Windows. Il suffit d’intégrer au SI un nouvel outil de gestion de terminaux mobiles fonctionnant sous Android.

D’autres situations peuvent toutefois nécessiter de repenser intégralement le process métier. Le fonctionnement des terminaux sous Android et Windows ne sont pas toujours les mêmes, notamment dans des environnements complexes. C’est notamment le cas pour la gestion du Wi-Fi, pour les claviers (remplacés par des outils de saisie tactile).

Autre point que l’entreprise doit intégrer à son audit : l’autonomie des batteries risque de pâtir de la migration dans la mesure où les écrans Android sont plus grands (et donc plus énergivores). Une donnée qui aura un impact sur les conditions de travail, et qui doit être impérativement intégrée.

L’audit doit donc analyser les systèmes existants, les outils de gestion, les terminaux mobiles, ainsi que les usages métiers. L’objectif : déterminer en amont le matériel nécessaire pour une migration réussie.

Migration Android : une chance pour les entreprises

La bascule représente donc un certain nombre de défis, mais aussi une chance pour les entreprises. Tout d’abord parce que Android a été conçu dès son origine pour les usages mobiles (à la différence de Windows Mobile, adaptation mobile d’un OS fixe). C’est un OS nativement mobile et cela se ressent.

Il s’agit d’une solution particulièrement robuste, et qui permet de répondre de manière optimale à l’ensemble des enjeux de digitalisation des métiers du secteur industriel. Les qualités intrinsèques d’Android et son agilité permettent de développer un éventail de solutions sans doute supérieur à celui de Windows.

L’OS développé par Google dispose d’un autre atout : de par la taille de sa communauté et sa popularité, il bénéficie de mises à jour mensuelles permettant de corriger rapidement d’éventuelles failles de sécurité, et il est utilisé par la plus grande communauté de développeurs au monde, qui travaillent conjointement à optimiser ses fonctionnalités.

Enfin, Android, grâce à sa spécificité mobile, accompagnera efficacement les entreprises aux évolutions à venir du monde numérique comme l’Internet des Objets (IoT), la vocale et l’intelligence artificielle. Des potentialités immenses s’ouvrent aux industriels.

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