Pendant ou après leurs études, beaucoup d’étudiants se tournent vers les start-ups. La jeunesse de l’équipe et le challenge les motivent. Mais est-ce le meilleur moyen de se lancer lorsque l’on est encore un junior ? 

La startup : la réalité d’une entreprise nouveau-né

D’après le journal des Echos, « une start–up est une entreprise qui vient d’être lancée par ses dirigeants et actionnaires. Elle n’a pas de passé, ni probablement d’actifs corporels importants et elle évolue souvent dans un environnement technologique très mouvant. Enfin, ses flux de trésorerie disponibles sont négatifs pour quelque temps : son niveau de risque spécifique est donc très élevé ce qui explique qu’elle n’a pas d’autre choix que de se financer par capitaux propres ». Pour apprendre, ce type de structure semble tout a fait adaptée. En effet, les responsabilités données sont nombreuses et toutes aussi importantes les unes que les autres.

En participant activement à l’évolution d’une entreprise, un jeune diplômé a bien des chances de poursuivre un bout de sa carrière en son sein. Cependant, est-ce réellement la bonne manière de s’engager dans la vie active ?

Un bagage solide et de réelles compétences

Lors d’études supérieures et notamment en Master, intégrer une start-up pour un contrat pro (alternance ou apprentissage), stage alterné ou stage à temps plein est une excellente idée. Très formateur, le milieu de la start-up saura mettre l’étudiant en position de décision et de réel acteur, ce qu’il peut manquer à une grande entreprise recevant un stagiaire.

Cependant, il y a tellement de choses à faire qu’il est parfois difficile pour les maitres de stage de savoir réellement dire les chose à son apprenti. Quand les choses sont bien, aucun soucis. Mais malgré tout, un stagiaire reste un étudiant qui est entrain d’apprendre et de se former. De ce fait, il faut absolument lui expliquer le travail attendu et savoir le rectifier si besoin. C’est ce qu’il peut manquer aux start-ups.

« Nous évoluons dans un monde où l’accès à l’entrepreneuriat est facilité. Mais créer une jeune pousse est une chose, la développer en est une autre. Les gens se trompent quand ils croient pouvoir lancer une start-up avec un baby-foot et de la bienveillance pour seules armes. On est une start-up quand on parvient à réunir et à mobiliser un collectif autour d’un projet. Quand on remet en cause les acquis d’un marché en se montrant plus inventif et plus persévérant que d’autres. Il faut aussi avoir l’ambition d’enregistrer une forte croissance sur un temps court. La prise de risque est élevée : les parts de marché doivent être gagnées très vite« , explique Quentin Vacher,  cofondateur de Frichti, site de livraison de repas à domicile.

Malheureusement, que ce soit dans une très grande entreprise ou en start-up, le milieux du travail est un monde de requin. Les jeunes diplômés devront s’accrocher pour mener à bien leur carrière.

 

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