La firme californienne, propriétaire du réseau social éponyme entre autres, songerait à changer très prochainement de nom. Objectif présumé : changer de cap afin de mieux se positionner face à la tempête qui la secoue actuellement.
Serait-ce une cure de jouvence ou une manœuvre destinée à ripoliner son image ? Sans doute un peu des deux. Tant Facebook est actuellement décrié. Pour se sortir de cette situation inconfortable, le groupe californien propriétaire de WhatsApp et Instagram notamment, a semble-t-il trouvé une parade : le changement de nom. C’est le média spécialisé américain The Verge qui donne la primeur de l’information sur son site internet, mardi 19 octobre.
L’article indique que le nouveau nom pourrait être dévoilé dans les prochains jours, avant que le sujet ne soit abordé par le patron du groupe, Mark Zuckerberg, à l’occasion d’une conférence publique, le 28 octobre. Cette dénomination à venir reflète, selon The Verge, la nouvelle stratégie du géant du web désormais concentré sur la mise en place de son métavers. Cet univers qui promet, grâce aux prouesses technologiques, de confondre le monde réel et celui virtuel, constitue actuellement un véritable fonds de commerce pour de nombreuses entreprises de la tech.
Floraison de noms moqueurs
Facebook en l’occurrence se montre particulièrement entreprenant à ce propos. Après avoir communiqué sur le métavers en juillet dernier à travers Mark Zuckerberg, la firme aux 900 milliards de dollars de valorisation a annoncé vouloir recruter au cours des cinq prochaines années, 10 000 personnes dédiées à cette cause en Europe. Les détails sur la répartition des embauches et la nature des emplois restent à dévoiler, mais le projet nécessite une forte ingénierie informatique. Et chez le géant de la Silicon Valley, tout désormais tourne désormais autour de cela.
De quoi inspirer les internautes sur les différents noms que Zuckerberg pourrait adopter. De Zuckverse à Facegram, sans oublier Facetagram ou encore World Changer, les propositions foisonnent sur le net, à en croire un article de l’agence de presse Reuters dédié au sujet.
Une réputation entachée
Ce changement de nom annoncé devrait également participer de la réorientation du storytelling autour de Facebook, croit savoir The Verge. Le groupe actuellement décrié pour ses projets consacrés orientés vers la jeunesse à travers ses réseaux sociaux est dans le collimateur des législateurs américains. Ces derniers sont notamment renforcés dans leur quête de réduction de l’influence de la plateforme numérique par les récentes révélations de Frances Haugen, une ancienne employée devenue lanceuse d’alerte.