Depuis quelques années, le monde du travail assiste à une nouvelle révolution baptisée « Industrie 4.0 » ou « Industrie du futur ». Celle-ci s’appuie sur l’émergence de nouvelles technologies telles que l’IoT, la réalité virtuelle et les robots. Ces derniers sont maintenant capables d’apprendre d’eux-mêmes et de s’améliorer continuellement grâce à l’Intelligence artificielle (IA).

Une nouvelle révolution en cours

L’industrie 4.0 ou Industrie du futur correspond à une nouvelle façon d’organiser les moyens de production. Le chiffre 4 désigne la quatrième révolution industrielle, puisque l’Humanité en a déjà connu 3. Il y a eu d’abord la mécanisation dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, période pendant laquelle les usines remplacent les manufactures et ateliers artisanaux. Ensuite, l’utilisation du pétrole et de l’électricité à la fin du XIXème siècle. Puis l’avènement de l’électronique, des télécommunications ou encore de l’informatique. Au XXIe siècle, le monde du travail connaît une quatrième révolution marquée par l’introduction du numérique et des appareils mobiles connectés. On pense notamment au big data, la 5G, à l’IoT (Internet des objets), la réalité virtuelle et aux robots.

Cette évolution cohabite avec une autre : l’Intelligence Artificielle (IA). Cette technologie amplifie les capacités des machines pour leur permettre d’apprendre d’elles-mêmes et de s’améliorer progressivement sans l’intervention humaine. Un peu comme les êtres humains qui comprennent leur environnement, et agissent en conséquence par une suite d’erreurs et de perfectionnement. On appelle ce processus d’acquisition “l’apprentissage par renforcement”. Cet aspect est davantage visible chez les bébés et les enfants qui explorent un monde inconnu.

Un sous domaine du Machine Learning

Cette capacité à exploiter les résultats précédents pour s’améliorer a été reproduite artificiellement chez les robots, en s’appuyant sur du Machine Learning (apprentissage automatique). On parle alors de robots autoapprenants. Ces mécaniques peuvent même effectuer des tâches pour lesquelles elles n’ont pas été conçues. Une performance possible grâce à un modèle informatique complexe.

Dans le cas d’un robot qui manque par exemple de ramasser un objet par terre avec une pince, l’algorithme mesure l’écart qui restait. A la prochaine tentative ou occasion, il pourra y parvenir en modifiant quelques paramètres afin de rendre le geste plus précis. Ainsi, un robot est capable d’améliorer son déplacement sur des sols ou des terrains de différentes adhérences (en vinyle, en béton, boueux, etc.).

Hub One, spécialiste des technologies digitales pour les entreprises

Dans l’industrie 4.0, les robots autoapprenants peuvent servir au rangement ou à la classification des articles en obéissant à certains critères comme le volume et la taille. Aussi, ils pourraient aider les salariés à optimiser le montage d’une palette en choisissant la bonne position des marchandises. Ou encore en réalisant automatiquement le remplissage d’une remorque de camion ou d’un contenant suivant les mêmes critères.

L’industrie 4.0 représente l’avenir de nos usines, qui ont de plus en plus besoin de gagner en temps et en efficacité. Mais il leur faudra investir convenablement dans les nouvelles technologiques que sont l’IoT, la réalité virtuelle, le big data, la 5G et les robots. Le déploiement de ces innovations relève des compétences d’entreprises comme Hub One, spécialiste des technologies digitales pour les entreprises, de la cybersécurité et sécurité informatique, et de la cybersécurité industrielle.

Les robots autoapprenants et l’IA représentent l’avenir de l’industrie, en particulier en France et en Europe, et les groupes industriels doivent se faire accompagner par des professionnels pour mettre leurs outils de production à l’ère de l’industrie 4.0.

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