Avec son Pixel 4a, disponible à partir du 1er octobre 2020, Google souhaite faire découvrir ses smartphones au plus grand nombre avec un prix de 349 euros. En plus de son stockage deux fois plus importants que celui du Pixel 3a (128 Go), cet appareil mise sur points forts : l’appareil photo et le logiciel.
Après un Pixel 3a étonnant, un Pixel 4 décevant pour son prix, l’on attendait avec impatience le Pixel 4a. Disponible à partir du 1er octobre 2020, ce dernier bijou de Google arrive avec un prix bas et un format ultra compact qui plaira (ou déplaira) en fonction des attentes. Nous avons décidé de tester cet appareil pour voir de quoi il retournait. Les résultats.
Le design
Nous commençons avec le design. Le Pixel 4a bénéficie d’un contour assez bien amélioré par rapport au Pixel 4. Il contient une dalle muni d’un ratio taille/écran en phase avec ce qui se fait en 2020. Le capteur photo avant prend la forme d’un poinçon dans la partie supérieure gauche. On retrouve sur ce Pixel 4a un capteur d’empreinte digitale particulièrement réussi à l’arrière du smartphone. Quant à l’écran, il est très plaisant à utiliser. La fidélité de ses couleurs, satisfaisantes par défaut, peut être améliorée si l’on opte pour le mode « Naturel » dans les réglages d’affichage. Cependant, on pourrait reprocher au Pixel 4a d’utiliser un dos en plastique très « cheap », même si la légèreté du smartphone plaît (144 grammes).
Le hardware
Pour le Pixel 4a, Google a choisi un SoC milieu de gamme, le Qualcomm Snapdragon 730G couplé à 6 Go de RAM et un GPU Adreno 618. Si ce n’est pas le processeur le plus puissant disponible pour Android, la navigation au quotidien s’avère fluide et agréable. Ce smartphone propose 128 Go de stockage de base, soit le double de son prédécesseur (64 Go). C’est une vraie belle progression, sachant qu’il n’a jamais été possible d’ajouter une microSD. Il est également double SIM, avec une combinaison NanoSIM / eSIM.
Ce Pixel 4a embarque aussi un port jack, tout en offrant un haut-parleur de bonne qualité. On regrettera que l’écran OLED de 5,7 pouces ne propose qu’un taux de rafraîchissement de 60 Hz, contre 90 Hz sur le Pixel 4.
La photo
Le Pixel 4a contient un unique capteur de 12 Mpx, alors que le Pixel 4 proposait un double capteur, dont un zoom x2. Globalement, la différence entre cet appareil et les modèles précédents est minime. Ce qui démontre qu’il ne suffit pas de multiplier les capteurs pour obtenir de bons résultats. Bien qu’il n’ait pas de capteur ToF à l’arrière, le Pixel 4a réalise des excellents portraits. Il n’a pas de zoom intégré, non plus, ce qui n’empêche pas la technologie de zoom numérique d’être performante. Aussi, malgré l’absence de 64 ou 108 Mpx, ses photos de nuits sont plaisantes sans avoir recours au Pixel Binning. En tout cas, aucun smartphone à moins de 600 euros ne fait mieux.
L’autonomie
Avec sa petite batterie de 3140 mAh, le Pixel 4a parait sous-équipé par rapport à la concurrence, habituée à proposer au minimum 4000 mAh. Mais, le logiciel sauve Google. Ce smartphone peut résister jusqu’à 13h20. Une performance assez correcte, même s’il enregistre 20 minutes de moins que la moyenne dans sa catégorie (200-500 euros). Côté recharge, l’appareil déçoit un peu. Il faut 1h45 pour le recharger intégralement, ce qui semble beaucoup vu la taille de sa batterie.
Notre avis
À 349 euros, le Pixel 4a reste tout de même un smartphone parfait pour le grand public. Son design compact séduit, son écran OLED bénéficie d’une belle luminosité, l’autonomie suffit et son appareil photo est agréable d’utilisateur. Il est difficile de lui trouver des défauts et surtout de trouver mieux sur le marché. Il vaut vraiment le coup.