Un drone volant au-dessus d'un ville à la nuit tombée

 

Les chercheurs de l’Université Purdue, aux Etats Unis, construisent des capteurs inspirés des araignées pour aider les drones et les voitures autonomes à naviguer dans leur environnement. Ces capteurs fonctionnent comme de véritables terminaisons nerveuses, permettant de traiter plus rapidement et plus simplement des informations essentielles, telle que la présence d’un obstacle. 

Bientôt des voitures autonomes sur le modèle de Spiderman

Aux Etats Unis, des scientifiques travaillent sur la fabrication de capteurs s’inspirant des araignées, des chauves-souris, des oiseaux et d’autres animaux et insectes volants. Ces capteurs permettront aux drones et machines volantes de mieux circuler à travers l’environnement urbain, toujours plus dense. Ils fonctionnent comme de véritables terminaisons nerveuses liées à des neurones spéciaux appelés mécanorécepteurs, qui traitent les informations essentielles, comme la présence d’un obstacle.

Actuellement, les appareils autonomes utilisent des capteurs sophistiqués pour recueillir des données toujours plus complexes sur le monde qui les entoure. Ce traitement des données demande d’énormes puissances de calcul et beaucoup d’énergie. Les chercheurs se sont donc intéressés à la manière dont fonctionnent les insectes et animaux pour voler aussi aisément et faire des virages serrés sans grand effort. Le secret de ces animaux réside en fait dans les terminaisons nerveuses situées dans leurs plumes et leurs poils.

Des capteurs hypersensibles pour mieux orienter les machines intelligentes

Les chercheurs américains ont donc intégré, sur la coque d’un appareil, des mécano-récepteurs inspirés des poils des araignées. Ils sont composés de matériaux composites qui se déforment en présence d’une force externe et qui réagissent automatiquement à certains obstacles. Les nouveaux mécanosenseurs artificiels sont aussi capables de filtrer une information à la manière des araignées (par exemple un grain de poussière n’est pas un danger à leur survie, donc elles ne s’en préoccupent pas) ou calculer très rapidement des trajectoires pour mieux orienter une machine intelligente vers la conduite à suivre. Et le plus intéressant c’est qu’ils fournissent tout ce travail en dépensant peu d’énergie, contrairement aux capteurs classiques.

Les chercheurs prévoient en produire de différentes tailles

« À l’aide d’algorithmes d’apprentissage automatique, nous pourrions former ces capteurs à fonctionner de manière autonome avec une consommation d’énergie minimale », a déclaré Andres Arrieta, l’un des chercheurs de l’Université Purdue. Il précise qu’« Il n’existe pas non plus d’obstacles à la fabrication de ces capteurs dans différentes tailles ». Par conséquent, toutes les machines pourraient en être équipés.

 

 

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