La sortie du très attendu jeu vidéo connaît un nouveau report, le deuxième depuis l’annonce initiale en février 2022.

Rockstar Games a officiellement confirmé, le 6 novembre dernier, ce qui semblait de plus en plus inévitable aux yeux de nombreux observateurs : Grand Theft Auto 6 (GTA 6), l’un des jeux les plus attendus de l’histoire du médium vidéoludique, connaît un nouveau retard.

Initialement programmé pour le 26 mai 2026 après un premier report qui l’avait déjà sorti du calendrier 2025, le titre ne verra finalement le jour que le 19 novembre 2026. Dans un communiqué officiel, la compagnie a présenté ses excuses aux fans pour ce délai supplémentaire, reconnaissant qu’il s’agit d’une « longue attente ».

« Ces mois supplémentaires nous permettront de terminer le jeu avec le niveau de finition que vous attendez et que vous méritez« , a promis la maison d’édition réputée pour ses standards impitoyables. Cette quête constante de la perfection serait-elle à l’origine de ces reports successifs ? Si le report initial avait déconcerté certains fans, cette dernière annonce semblait largement anticipée par les initiés.

Une volte-face attendue ?

En effet, depuis la diffusion du deuxième trailer et la publication de captures d’écran en mai dernier, Rockstar s’est murée dans un silence quasi-total, n’offrant aucune mise à jour substantielle sur l’avancement du projet.

Ce mutisme avait alimenté les spéculations sur un éventuel nouveau report, dans un contexte où la pression sur le développeur atteint des sommets historiques. Les analystes estiment le budget de développement à plus de 1,5 milliard de dollars, avec des projections de ventes atteignant 10 milliards de dollars.

Ce contexte financier hors normes place GTA 6 dans la catégorie des plus grandes opérations jamais menées dans l’univers vidéoludique. L’attente suscitée apparaît ainsi en adéquation avec la démesure du projet, que Rockstar porte à bout de bras.

Strauss Zelnick, patron de Take-Two Interactive, n’a jamais caché que chaque nouveau titre Rockstar se doit de « révolutionner le marché » et de « sublimer les attentes », comme l’indique BBC.

Une attente qui en vaut le « coût » ?

« Il y a eu des circonstances limitées où plus de temps était nécessaire pour peaufiner un titre et s’assurer qu’il soit spectaculaire. Et ce temps a été bien utilisé. Quand nos concurrents sont allés sur le marché avant que quelque chose ne soit prêt, de mauvaises choses se sont produites« , a-t-il déclaré.

Ce nouveau décalage prend une dimension d’autant plus complexe qu’il intervient sur fond de tensions sociales. Peu avant, l’entreprise a été accusée de pratiques antisyndicales après avoir licencié entre 30 et 40 employés de ses bureaux britanniques et canadiens.

Mais à force d’attendre, l’impatience gagne même les partisans les plus indéfectibles. Douze années séparent désormais GTA 5 de son héritier, et sept ans se sont écoulés depuis Red Dead Redemption 2, dernier chef-d’œuvre maison.

Entre-temps, ces deux monuments s’écoulent toujours aussi bien : l’an passé, GTA 5 s’est vendu à 730 000 exemplaires au Royaume-Uni selon l’Entertainment Retail Association, tandis que RDR 2 dépassait les 350 000 ventes, positionnant les deux titres dans le top 10 vidéoludique de 2024.

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