A-t-il encore la tête dans les étoiles l’astronaute français pour afficher une si certaine confiance ? Il affirme que l’envoi de touristes autour de la Lune peut être réalisé dans cinq ans si les investissements suivent le fabuleux projet SpaceX.
Mercredi 19 septembre à Tokyo (Japon), le héros français a déclaré à l’AFP que « Techniquement, c’est une question de moyens, car on obtient en général les résultats correspondant aux moyens que l’on se donne. On a réussi à aller sur la Lune dans les années 60-70 parce que cela représentait une partie importante du budget des États-Unis ; maintenant ce n’est plus du tout le cas pour un programme spatial ».
Si ce n’est pas encore le Club Med lunaire qui est visé, l’annonce du nom du premier touriste sur notre satellite d’Elon Musk qui gère l’entreprise américaine SpaceX est un pas en avant. Le voyage est prévu aux alentours de 2023. Thomas Pesquet est un fervent soutien du projet : « Je trouve très bien qu’il y ait des volontés privées pour aller dans l’espace, on ne dit pas ‘nous on est des vrais astronautes, des vrais professionnels, eux non’, il n’y a pas du tout ce genre de clivage. S’il y a des volontés privées, eh bien très bien, ça participe au même effort, mais effectivement sur le plan technique, c’est souvent plus compliqué que prévu ».
A propos des futurs voyageurs, il a insisté sur la sélection de ces touristes d’un genre un peu particulier : « Il faut être en forme pour aller dans l’espace, les agences sélectionnent les gens sur des critères médicaux. Les particuliers qui peuvent se payer un séjour dans l’espace avec des compagnies privées ne sont pas forcément jeunes et en très bonne santé ».